y compris à l'intérieur de lui-même. Il détruit les plantes et les forêts. Il supprime les animaux. Il pollue les océans. Il détruit la bulle magique qui protège la terre. Il croit en son pouvoir illimité sur la vie. Il croit en son pouvoir d'achat. Il achète les plantes et pense pouvoir ainsi s'emparer de leur pouvoir magique. Il achète l'art et voudrait ainsi le réduire à des produits commercialisables au service de son intérêt. Avec la suppression des peuples de la terre, c'est à la terre elle-même que l'homme s'en prend. Mais cela ne le dérange guerre. Il commence à se sentir un peu gêné uniquement lorsqu'il s'aperçoit qu'il est en train de se supprimer lui-même. Alors il pleure sur la terre qui tremble, sur le monstrueux volcan qui explose, il s'en prend aux tornades et aux océans. Continuer à résister, libérer la vie, donner la parole aux minorités est peut-être la plus haute résistance que nous puissions encore déployer, nous magiciens et enfants de la terre. Il existe des cinéastes, vidéastes qui se battent contre la disparition de tous ces peuples de la terre. Cinéastes des minorités, cinéastes de la terre, ils parcourent les mondes pour donner la parole aux tigres, aux lions, aux loups, aux fleurs, aux volcans, aux ours, aux dauphins, aux peuples les plus reculés, aux regards de ces enfants en train de vivre leurs derniers instants.